Méthode d’Estimation des Restitutions par les Cultures Intermédiaires
ou comment démontrer l’intérêt agronomique, économique et environnemental d’un couvert végétal.
Cette méthode permet d’estimer les teneurs N, P, K, S et Mg de la majorité des espèces de cultures intermédiaires par simulation avec le modèle de culture STICS de l’INRAE. Elle définit la quantité d’azote disponible pour la culture suivante après broyage du couvert.
En ce Jour de la Terre, c’est Ophélia L’Hommelet qui a mené la danse. Etudiante en agroécologie à Dijon, elle est venue faire les prélèvements et pesées nécessaires sur une parcelle de Merlot du domaine Louis Giraud à Carpentras. Elle nous en parle ici.
Le couvert semé en septembre 2020 a été élaboré par le GIEE couverts végétaux animé par Viviane Sibé de la CA84.
L’implantation de couverts végétaux temporaires répond à la volonté des agriculteurs d’évoluer vers des pratiques agroécologiques.
Elle vise à réduire l’emploi d’herbicides et d’engrais chimiques, à diminuer l’usage de matériels consommateurs d’énergie fossile et producteurs de gaz à effet de serres, à limiter les pertes en eau et l’érosion des sols.
Elle contribue à stocker le carbone et s’inscrit ainsi dans la démarche 4°/°°.
Suite aux prélèvements et pesées, voici les bilans réalisés sur rangs témoins et sur rangs enherbés. L’évolution de la matière organique est plus de 10x plus élevée sur ces derniers contribuant ainsi au stockage de carbone dans le sol.
« La couverture permanente des sols est la voie la plus efficace pour une agriculture durable. Des sols propres, des eaux propres, des aliments propres. » Lucien Séguy, ancien agronome au CIRAD.
Conseiller/conseillère
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Une transition professionnelle récente, de maître de chai à chargée de missions environnementales. Poste basé sur l’exploitation du campus Provence Ventoux à Carpentras, établissement membre du CRIPT (Complexe Régional d’Information Pédagogique et Technique de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur).
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Divers partenariats avec des chambres d’agriculture, le CTIFL, le CRIIAM Sud, l’IFV, le Syndicat des Pépinières Viticoles du Vaucluse et d’autres structures du monde agricole ont été mis en place dans le cadre de ses missions - valorisation des déchets de pépinières viticoles, recherches dans le cadre du Plan National Dépérissement Vignoble (Grenache/R110), expérimentations autour de la réduction des intrants, actions pour le maintien de la biodiversité, réalisation d’itinéraires techniques en vue de l’élaboration du futur cahier des charges de pépinières viticoles bio, gestion optimisée de la ressource en eau, participation aux GIEE zéro carbone et agroforesterie - certaines missions sont articulées autour de la pédagogie.
Laëtitia complète cette activité comme employée vigne & cave auprès d'un domaine viticole conduit en biodynamie dans le nord Vaucluse et une activité de phytothérapie dédiée aux soins de la vigne.